dimanche 5 août 2012

Let's play at... Jazz à Vannes (part. two) # 3

     Le mardi 31 août, le festival de Vannes se poursuit avec une soirée voix féminine très attendue. Au programme, la chanteuse Malia présente son tribute album Black Orchidsuivie de Madeleine Peyroux, qui est considérée comme la plus belle voix jazz actuelle.

 
              Malia - Black Orchid                                                                                          Madeleine Peyroux - Standing On The Rooftop
                           Universal Music, Digital Peru # 2012                                                       Universal Music, Division Classics Jazz # 2011





Chapeau melon & boots pailletées, Malia & son sourire radieux font une entrée timide. Pourtant, sa voix chaleureuse & reposante captive rapidement le public. Malia & ses musiciens enchaînent les reprises de Nina Simone: Four Women, Baltimore, Don't Explain ou encore My Baby Just Cares For Me, incroyablement subtil... Impossible de détourner le regard, la chanteuse poursuit son hypnose avec I Put A Spell On You, où le batteur finira par abandonner ses baguettes pour jouer avec ses mains, tout simplement. Tout au long de cette set-list sans faille, Malia fait preuve d'une maîtrise vocale impressionnante. Ses quelques fêlures font sa force. Dans l'ambiance tamisée & intimiste du magnifique He Ain't Comin' Home No More, Malia ouvre son coeur & nous fait entrer dans son univers. Je suis persuadée qu'à cet instant précis, chaque spectateur s'est un peu senti comme un confident privilégié. Dans son rôle d'hôte parfaite, Malia demande en français "vous n'avez pas trop froid..? No..? So you're feeling good." S'en suit l'incontournable Feeling Good, avec des arrangements spectaculaires. Que Nina Simone dorme tranquillement sur ses deux oreilles, car les nôtres sont doucement bercées par ses mélodies intemporelles...


Malia à Jazz à Vannes
Malia - Source





Celle que tout le monde attendait arrive enfin: Madeleine Peyroux fait son entrée sur scène en terrain conquis. Au cours de Nothing Can Buy Your Love, la pédale wah-wah & la ligne de basse funky font effet: Madeleine Peyroux retire ses chaussures & s'éclipse sur le côté de la scène pendant une partie instrumentale, toute en nuance. Lorsque l'américaine fait son retour, elle s'amuse avec son guitariste en lui chantant des riffs sous forme de questions-réponses. Souvent comparée à Billie Holiday ou Norah Jones, la prestation de Madeleine Peyroux me paraît fade & décevante. Sa musique, idéale pour faire office de fond sonore, ne présente strictement aucun intérêt à être jouée sur scène. Après une reprise de Bob Dylan, elle chantera J'ai Deux Amours de Joséphine Baker pour un rappel plutôt plaisant. 


Je vous laisse avec des extraits des concerts & des interviews,
Enjoy... & play it louder!!




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