dimanche 28 octobre 2012

Let's play at... Zénith de Nantes, avec Shaka Ponk # 6

   20h30. La foule s'impatiente & les lumières s'éteignent. Quand je vois les Trigger Finger débarquer sur scène, je me dis "plus anglais, tu meurs". Et pourtant, les trois gars sont d'Anvers. Comme quoi. Pendant 45 minutes, le trio essayera d'embarquer le public avec son bon gros rock brut & énergique, mais la fosse est plutôt morte. Je ne parle même pas de l'ambiance glaciale des gradins. Comme pour la plupart des premières parties: tout le monde s'en fout. Dommage, le groupe joue des chansons faites sur-mesure pour la scène: intro accrocheuses, ponts instru' dansants. En tête, My Baby's Got A Gun ou I'm Coming For You qui provoquent (enfin!) quelques hochements de tête.


Passons au vif du sujet: Shaka Ponk. Le concert affichait complet depuis des semaines & les fans sont au rendez-vous. Dès les premières chansons, c'est littéralement l'émeute. Je reconnais que je n'avais jamais vu ça. Pas même pour l'Iguane. C'est dire. Alors que j'essaye de survivre dans ce bordel monstre, Samaha accumule les roses offertes par les premiers rangs. Des années & des années que j'attends ce concert, alors je recule un peu pour profiter. La mise en scène est incroyablement réussie. Les lights qui ne s'arrêtent jamais, les animations qui défilent sur l'écran circulaire au milieu de la scène ou sur le rideau au fond de la scène... Tout est calculé au millimètre près. Chaque chanson à sa propre ambiance, son univers rempli du mythique Goz, de lunes, d'étoiles, des vidéos des musiciens... Pendant que je suis trop occupée a regarder, ou plutôt admirer, cette mise en scène fabuleuse, les vieux titres s'enchaînent Hell'O, How We Kill Stars & ma préférée, le classique Prima Scene. Avant de l'entamer, Frah dit qu'elle n'est pas compliquée & ressort le même discours qu'à Marseille, ou à Paris. La prochaine fois, si j'ai envie d'avoir un copier/coller d'un concert sans personnalité: j'achèterai le DVD. 
Les titres phares de The Geek And The Jerkins' Socks ont un accueil sans égal: le oufissime Sex ball, l'entêtant Let's Bang, le funky I'm Picky, l'incontournable My Name Is Stain... Mais la multitude d'effets (surtout sur les voix?), aura raison de moi. Trop, c'est trop. Et c'est dommage. Je sais, cet aspect est une partie intégrante de l'identité du groupe mais les voix n'étaient presque pas reconnaissables. 
Et en dehors de ça, qui n'a jamais entendu que les Shaka Ponk étaient des bêtes de scènes? Mais il ne suffit pas de se trémousser pendant deux heures & de sauter sur scène pour faire un show. Comme si tous leurs gestes étaient toujours exagérés. Il me manquait un petit je-ne-sais-quoi pour faire de cette soirée un concert inoubliable. Après tout, peut-être que c'est moi qui attendait (un peu) trop de leur prestation. 

Quoiqu'il en soit, sans rancune les Shaka Ponk, vos albums continueront de tourner encore & encore sur ma chaîne. 
Enjoy... & play it louder!!
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