dimanche 4 novembre 2012

Let's play at... Stéréolux de Nantes, avec Bloc Party # 7

   Il y a quelques jours, je vous parlais de l'accueil désintéressé dont les premières parties sont souvent victimes (pour lire l'article, c'est ici). Pour le coup, la cold wave monotone & soporifique de PVT ne méritait pas mieux. En plus de leur médiocrité musicale, dont je vous épargne gracieusement les détails, le trio australien s'écoutait jouer & surjouait ses moindres gestes du genre "je fronce les sourcils, je mets la main sur le coeur quand je chante parce que mes paroles sont intenses & profondes". De vrais caricatures, mais le public n'est pas dupe. Et lorsque, pour le morceau final, le chanteur demande l'aide du public, je tape dans mes mains pour m'occuper, mais aussi & surtout par pitié.


Après un changement de plateau assez long, la salle s'obscurcit & un silence religieux s'installe. Des lasers aux couleurs de Four accompagne une musique de fond: c'est l'heure. Matt Tong, le spectaculaire batteur de Bloc Party, ouvre le bal & prend place derrière ses fûts. Kele Orekele, souriant & bavard pendant tout le concert, dit qu'il est très heureux de commencer cette tournée européenne dans la jolie ville de "Nôntes".
Bloc Party démarre (très) fort avec So He Begins To Lie, suivi des autres titres de leur dernière opus: la reposante Real Talk, la très rock'n'roll Kettling & enfin Truth, qui représente à merveille l'identité musicale du groupe.
Le set est également parsemé de chansons plus anciennes. Avant d'entamer This Modern Love, Kele Orekele la dédie "à tous les vieux fans". Le groupe jouera également les incontournables & les classiques Banquet & Helicopter, où l'intégralité des lumières se coupent pendant les silences qui font tout le charme de cette chanson. Avec les Bloc Party: tout est dans le détail, jusque dans le jeu de lumières. Matt Tong perds sa baguette mais demeure imperturbable. Bien que ses rythmes ne sont pas fondamentalement compliqués, la vitesse & la précision qui sont caractéristiques de son jeu m'impressionne. Les londoniens joueront aussi Positive tension, une version plutôt funky de One More Chance, pour finir sur un Octopus très attendu.


Lorsque technique & charisme se côtoie si parfaitement, la prestation -ou plutôt la performance- apparaît naturelle. Le leitmotiv du groupe semble être une quête infinie vers la perfection. A la fin du concert, quand je demande à Matt Tong quelle chanson il préfère jouer, il me répond presque immédiatement One Month Off. Pourquoi? "Because it's challenging" dit-il avec un sourire immense. Tout est dit.
En live, la musique de Bloc Party prend toute son ampleur & tout son sens. Malgré les effets ou la complexité des combinaisons de riffs de guitare, le tout apparaît limpide. Simple.
De la musique plein les oreilles, je repars chargée... à bloc.


Je vous laisse sur cette blague foireuse,
Enjoy... & play it louder!!






3 commentaires:

  1. D'accord pour PVT, c'était pas génial.

    Sinon premier concert sur Nantes pour moi et j'ai trouvé le public assez mou... Je me demande si c'est toujours comme ça...

    En tout cas Bloc Party a assuré !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je suis d'accord avec toi. Après je pense que ça dépend de la salle. Au Zénith, la semaine dernière pour Shaka Ponk, ça n'arrêtait pas.
      Et peut-être aussi du choix de la playlist. Les vieilles chansons étaient beaucoup mieux accueillies que celles du dernier album.

      See you:)

      Supprimer
  2. awesome share appreciate your works and point mentioned here

    RépondreSupprimer

Partage tes pensées!