samedi 12 octobre 2013

Let's Play at... L'UBU, avec Pendentif # 12

     Pour cette première Pop Sessions, l'UBU a mis la barre haute avec au programme Piranha, Pendentif & Baden Baden...  Et les autres Pop Sessions ne s'annoncent pas moins stimulantes! Avec cette nouvelle génération d'artistes talentueux, notre vieille rancœur contre les anglais peut enfin être enterrée. La pop française se porte très bien, merci. 

C'est Piranha, groupe rennais, qui ouvre cette première Pop Session. Avec un set composé de nombreux nouveaux morceaux, qui annonce la sortie de leur second EP très prochainement, Piranha me laisse de marbre. Une autre fois, peut-être?




Pour entamer ce concert qui s'annonce excitant, le quintet bordelais a choisi Pendentif. Les présentations sont faites. A entendre la réaction du public lorsque les premières notes de Jerricane ou Embrasse-Moi raisonnent à la fin du concert, je me dis que de telles présentations étaient (presque) superflues. De toute évidence, Pendentif a déjà conquis un large public. Mais chaque chose en son temps, revenons au début du concert...

Avec Voltige, un constat s'impose. Malicieux, on prend plaisir à regarder ce groupe prendre son pied sur scène. Danses complices, notamment sur La Nuit Dernière & sa ligne de basse funky, rires en tout genre... Pendentif nous régale de leur présence rayonnante. Sourire jusqu'aux oreilles pendant tout le concert, Cindy Callède nous transmet sa bonne humeur communicative. 

Cette douce de mafia ne se contente pas d'occuper avec brio la scène de l'UBU. Leur pop, pas si douce que ça en live, n'a rien de lisse. Loin d'être fade, ce set s'enhardit même de quelques arrangements & révèle la force de Mafia Douce. Si l'album était déjà très convaincant sur le papier, la scène lui donne ses lettres d'or: les douze titres qui composent Mafia Douce, sans exception, s'avèrent être on ne peut plus efficace. Ondine, God Save La France, Boulevard du Crépuscule - qui se transforme en véritable hymne disco... Impossible de ne pas accrocher à ses mélodies taillées sur-mesure pour la scène. 

Véritable challenge: Pendentif me fait aimer Niagara (si, si). "Dédicace à Murielle, qui doit sûrement être en train de faire de l'électro hardcore à Berlin". Plutôt sceptique à l'annonce de Tchiki Boom, comme le reste du public ("vous avez l'air tellement déçus!" dixit la chanteuse), Pendentif inscrit sa patte partout où il passe. Et c'est peut-être ça, finalement, ce qui caractérise Pendentif: la puissance de leur personnalité & une modernité sans égal. 

La fin du concert approche & ça se sent. "A la fin du concert, je veux boire un verre avec vous tous & peut-être même, tous vous embrasser!" Et oui, l'heure d'Embrasse-Moi a sonné. Pour notre plus grand plaisir... Mais la "vraie dernière chanson", c'était un Riviera on ne peut plus pêchu. Et on en redemande. Définitivement. Même si je rate Baden Baden, la soirée ne se finit pas sur un note amer: Pendentif m'a rassasié. 


Une Pop sessions # 2 est prévue le 7 novembre à l'UBU, avec Mesparrow & Petît Fantôme... Encore une soirée qui s'annonce réussie! Pour plus d'informations, le site de l'UBU est là

Je vous laisse avec le nouveau clip de God Save La France,
Enjoy... & play it louder!!


Pour relire les articles précédents sur Pendentif:
clip de 1er Juillet
album Mafia Douce


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