Dans un monde idyllique où Amy Winehouse serait encore en vie, un duo entre la diva soul & Nick Waterhouse aurait, certainement, été d'un naturel sans précédent. Au-delà de leurs noms presque semblables, leurs styles vestimentaires & musicaux, largement influencé par les sixties, défient les auditeurs: rester de marbre face à une musique authentique. Ne vous trompez pas sur l'homme: malgré ses airs de nerd qui peuvent en agacer plus d'un, Nick Waterhouse n'est pas un produit marketing qui tente de surfer sur la vague posthume de Winehouse. La preuve? Son premier EP, entièrement auto-produit, est sorti en édition limitée sur son propre label (a.k.a PRES Records Co). Le succès a été immédiat.
Désormais hébergé sur le label Innovative Leisure (aux côtés d'Hanni El Kathib, découverte de l'année précédente), le premier album de Waterhouse, Time's All Gone, révèle un son brut inhabituel. Enregistré & produit en analogique, le natif de San Fransisco a su créer un antagonisme parfait entre nostalgie & modernité.
D'emblée, Nick Waterhouse, accompagné de ses choristes doo-wop, The Naturelles, livre le blues-rock efficace de Say I wanna know, grâce à une section cuivre simple mais entêtante. Il n'en faut pas plus pour imaginer une cave enfumée de Memphis, le berceau du blues, rythmée par la voix rocailleuse du jeune homme de 24 ans, seulement.
Sur (If) you want trouble ou encore Some place, Nick range définitivement ses airs de garçon faussement irréprochable. Sa voix évoque étrangement les Black Keys, tandis que le piano endiablé est hérité des classiques de Ray Charles. Les pauses répétitives, de quelques temps seulement, sont uniquement présentes pour rappeler que, décidément, c'est l'incroyable Waterhouse qui mène la danse. Même si cela paraît être une évidence, il préfère s'en assurer. Is that clear?
Changement de décor avec Don't you forget it. Minimaliste, ce titre repose essentiellement sur le rythme afro-cubain de la batterie, créant ainsi une certaine transe, similaire à Indian love call. Impossible d'en rester là, on en redemande & il répond avec charme & élégance I can only give you everything. Raina, dont les prémices rappellent assurément l'incontournable Be my baby des Ronettes, est magnifiquement envoûtant. Loin d'être soporifique, ce slow dévoile une force subtile lorsque le prodige s'aventure dans un registre plus grave.
Malgré les multiples références que l'on décèle dès la première écoute de Time's All Gone, le gars de Californie s'est taillé un style sur-mesure, étonnamment rafraîchissant. Avec une presse unanime à son sujet, le second album de l'artiste sera sûrement attendu au tournant. Pour patienter, le Nouveau Casino accueillera Nick Waterhouse, le 3 juillet, pour son premier concert officiel en France. Avec son style si particulier, impossible de la perdre de vue d'ici là...
Je vous laisse avec un live enregistré à Berlin, début mars,
Enjoy... & play it louder!!
Désormais hébergé sur le label Innovative Leisure (aux côtés d'Hanni El Kathib, découverte de l'année précédente), le premier album de Waterhouse, Time's All Gone, révèle un son brut inhabituel. Enregistré & produit en analogique, le natif de San Fransisco a su créer un antagonisme parfait entre nostalgie & modernité.
D'emblée, Nick Waterhouse, accompagné de ses choristes doo-wop, The Naturelles, livre le blues-rock efficace de Say I wanna know, grâce à une section cuivre simple mais entêtante. Il n'en faut pas plus pour imaginer une cave enfumée de Memphis, le berceau du blues, rythmée par la voix rocailleuse du jeune homme de 24 ans, seulement.
Sur (If) you want trouble ou encore Some place, Nick range définitivement ses airs de garçon faussement irréprochable. Sa voix évoque étrangement les Black Keys, tandis que le piano endiablé est hérité des classiques de Ray Charles. Les pauses répétitives, de quelques temps seulement, sont uniquement présentes pour rappeler que, décidément, c'est l'incroyable Waterhouse qui mène la danse. Même si cela paraît être une évidence, il préfère s'en assurer. Is that clear?
Changement de décor avec Don't you forget it. Minimaliste, ce titre repose essentiellement sur le rythme afro-cubain de la batterie, créant ainsi une certaine transe, similaire à Indian love call. Impossible d'en rester là, on en redemande & il répond avec charme & élégance I can only give you everything. Raina, dont les prémices rappellent assurément l'incontournable Be my baby des Ronettes, est magnifiquement envoûtant. Loin d'être soporifique, ce slow dévoile une force subtile lorsque le prodige s'aventure dans un registre plus grave.
Malgré les multiples références que l'on décèle dès la première écoute de Time's All Gone, le gars de Californie s'est taillé un style sur-mesure, étonnamment rafraîchissant. Avec une presse unanime à son sujet, le second album de l'artiste sera sûrement attendu au tournant. Pour patienter, le Nouveau Casino accueillera Nick Waterhouse, le 3 juillet, pour son premier concert officiel en France. Avec son style si particulier, impossible de la perdre de vue d'ici là...
Je vous laisse avec un live enregistré à Berlin, début mars,
Enjoy... & play it louder!!
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