Sur Je me suis fait tout petit, les guitares s'imbriquent parfaitement & soulignent la mélodie sur les contretemps. La voix de Felzine, délicate à souhait, donne du relief à ces paroles sublimes. Sur le couplet, ambiance tamisée avec une charleston jouée au pied, une grosse caisse mate & des guitares épurées. Mais la "patte Mustang" est belle & bien présente sur le refrain. Énergique & juste, avec un crescendo réussi sur toute la chanson, Mustang rend ici un bel hommage à Brassens. Ô joie.
Chérie de mon coeur m'évoque les bons vieux Brats, en plus soft. Avec la rythmique asymétrique bien marquée, j'adore l'allure générale de ce titre. Un peu chaloupé, un peu surjoué: le dosage est parfait.
Dès les premières notes de La nuit je mens, je suis littéralement sciée. La ressemble vocale entre Felzine & Bashung est décidément indiscutable. Malgré cet atout, ce titre est un peu en dessous des autres. Je veux dire par là qu'il est (quasi) impossible d'élever cette chanson, tellement elle est parfaite. Les accords de guitare durant l'intro, le break mythique du refrain, ces cordes poignantes: c'est juste inégalable.
Mustang donne un bon coup de fouet à Chez les yé-yé. Felzine passe les couplets en force, accompagné de choeurs 60's. Logique imparable.
Sans oublier J'aime regarder les filles, ou La princesse au petit pois, repris par Lescop. Et oui, Mustang se fait reprendre lui aussi.
Je vous laisse avec un live de 2010,
Enjoy... & play it louder!
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