Aufgang? Drôle de nom pour un groupe. Istiklaliya? Drôle de nom pour un album. Mais Aufgang ne fait jamais dans la simplicité, dans le banal. D'ailleurs, leur musique est un mélange savant d'influences en tout genre: classique, électronique... Mais Aufgang ne se limite pas à ça: leur musique, pleine de folie, est tout simplement inclassable. Drôle de mélange aussi, donc.
Bancale, incertaine. L'intro rythmique de Balkanik nous perds d'emblée. Répétée (presque) tout au long du morceau, la mélodie du piano recadre rapidement l'ensemble. Le trio d'Aufgang font preuve de rigueur dans leur folie expérimentale.
Ellenroutir, sous ses faux airs de chanson calme, cache bien son jeu. Tout se met en place progressivement: une fois de plus, le mariage entre la musique électronique & le reste des autres instruments est parfait.
Vertige, & son irrésistible pression, nous saisit & ne nous lâche plus. Complètement déroutant, Aufgang prouve une fois de plus qu'ils ne sont jamais à cours d'idée pour (d)étonner.
Une pause bien méritée sur le sublime African Geisha, qui serai parfait pour faire office de BO à un film de Sofia Coppola. Tout en douceur, ce titre aérien permet de découvrir Aufgang dans une nouvelle facette, jusqu'ici dissimulée.
Stroke (attaque ou coup en anglais) porte remarquablement bien son nom. Percutant, intense, sombre, il ne rivalise pourtant pas avec l'incroyable Vertige.
L'album se termine sur Rachael's Run, qui fait office de final implacable, offrant un condensé de l'univers d'Aufgang. Une chose est sûre: avec Aufgang, on ne s'ennuie pas.
Je vous laisse avec le clip de Dulceria, issu de l'album Aufgang + Air On Fire,
Enjoy... & play it louder!!
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