C'est par un weekend très (voire trop) ensoleillé que les Papillons de nuit accueillent joyeusement ses quelques 60 000 festivaliers pour sa 12ème édition.
Le samedi démarre agréablement par la prestation énergique des KIM NOVAK, découvert en 2007 avec leur premier album Luck and Accident, livrant un concert à la fois honnête & précis. Malgré leur enthousiasme flagrant, leur heure de passage (15h30!) n'accordera, malheureusement, qu'une faible audience à ce groupe prometteur.
La journée s'enchaîne avec le groupe belge Balthazar, dont l'album Applause (2010) leur avait valu l'assentiment majeur des critiques, récoltant même le surnom de "grande promesse du rock belge". Pourtant, la formation s’essouffle assez rapidement & laisse alors le souvenir amer d'un concert inabouti.
La journée s'enchaîne avec le groupe belge Balthazar, dont l'album Applause (2010) leur avait valu l'assentiment majeur des critiques, récoltant même le surnom de "grande promesse du rock belge". Pourtant, la formation s’essouffle assez rapidement & laisse alors le souvenir amer d'un concert inabouti.
Par la suite, General Elektriks échauffe les esprits avec un set intelligemment pensé, où les solos (notamment celui du batteur & du vibraphone) ravissent les spectateurs qui attendent avec impatience Raid the radio. Aussitôt, le public reprend le refrain en coeur, tout en admirant le déhanché improbable du bassiste/pianiste au costume digne des LMFAO...
Catherine Ringer entre sur scène & rend un hommage émouvant à son mari, Fred Chichin, avant d'enchaîner les chansons avec un dynamisme remarquable. La plupart des chansons de son dernier album, Ring n' Roll tour, seront jouées telles que Prends-Moi ou Pardon. Evidemment, les grands classiques des Rita Mitsouko sont au rendez-vous: Les Histoires d'A, Andy... Le public qui s'impatientait est alors définitivement présent!
D'ailleurs, son successeur, le très attendu Peter Doherty, fera part de son admiration quant à la prestation de Madame Ringer. Il entame son concert par le traditionnel Arcady. Le rockeur anglais alterne entre les chansons de son album solo Grace/Wastelands (Lady don't fall backwards, Last of the English roses...) & celles des Babyshambles, telles que Back from the dead ou le magnifique Albion. Cependant, ce sont celles des Libertines qui seront reprises par le public, notamment les "shoop shoop" d'un What Katie did? que l'on ne présente plus. Généreux, comme à son habitude, il offrira au public son harmonica, ainsi que son chapeau.
La surprise de la journée est incontestablement le groupe Skip the use. Leur vitalité débordante & communicative est largement servie par un jeu de light intéressant. En parfaite osmose avec leur public déchaîné, ils parviennent même à organiser un sitting géant le temps de quelques secondes, avant que le concert ne reparte de plus belle. Le public accueille avec plaisir She's my lady, Bastard song, Ghost ou encore People in the shadow... Toutes présentes sur leur excellent album Can be late. Avec un tel concert, le palmarès des dernières Victoires de la musique apparaît encore plus décevant: nominés dans la catégorie groupe ou artiste révélation scène, Skip the use est détrôné par les Brigitte. Peu importe, le groupe Lillois a clairement démontré que, désormais, l'avenir radieux qu'on leur souhaite est amplement mérité.
Pour son deuxième album, Running still, Charlie Winston a délaissé son chapeau emblématique, mais sûrement pas sa bonne humeur qu'il partage avec un public conquis d'avance. Les festivaliers le découvre également cascadeur, lorsque, en plein milieu de In your hands, Winston grimpe sur les barrières soutenant les grappes d'enceintes. Dès les premières notes, l'incontournable Like a hobo & Kick the bucket sont reconnus & immédiatement, le public réagit sans attendre l'appel (inutile) de Charlie & sa bande. Le concert se clôture tranquillement par une ambiance feutrée avec le sublime I love your smile.
Cette belle journée se termine par Etienne de Crécy & son gigantesque cube. Le show est assuré grâce à la programmation hallucinante des effets de lumière, qui apparaît comme le fil conducteur d'un concert parfaitement rôdé, ne laissant malheureusement pas la moindre place pour une quelconque surprise.
Le festival Papillons de nuit, dont la fréquentation augmente tous les ans, dispose d'un avantage indéniable: un site agréable, avec un agencement des scènes permettant de voir la quasi-totalité des concerts, & ce pour un prix abordable.
Enjoy... & play it louder!!
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