Souvent considéré comme l'équivalent américain des Strokes, Kings Of Leon reviennent avec un sixième album, Mechanical Bull. Entre les ballades & les titres plus rock, Kings Of Leon a trouvé le parfait équilibre pour leur dernier album. Ecoute.
Malgré Come Around Sundown (2010), j'ai longtemps résumé les Kings Of Leon à Sex On Fire & Use Somebody. Avec Mechanical Bull, je rectifie le tir: la famille Followill est bien plus que ça.
Supersoaker m'ouvre les yeux: Caleb Followill n'est pas seulement un chanteur à midinettes. Même s'il persévère dans ce sillon là sur Comeback Story, sa voix éraillée sur Supersoaker le trahit presque malgré lui. Batterie rageuse & guitares incessantes sont au rendez-vous pour parfaire le tout. Mechanical Bull ne pouvait mieux s'ouvrir.
Rock City n'a rien à envier à Supersoaker. Le phrasé précis & sautillant de Caleb Followill répond parfaitement à un drumming plus travaillé. Et d'ailleurs, la batterie n'est pas en reste sur Mechanical Bull: de Wait For Me au superbe Family Tree, elle nous titille, retient notre attention.
Family Tree tombe à pic & re-dynamise un Mechanical Bull un peu trop lisse. Le riff de guitare est irrésistible, mais lorsqu'il est repris à la basse sur le pont, c'est carrément envoûtant. L'arrêt brusque de Family Tree ne nous donne qu'une seule envie: activer le bouton replay. Un sans faute.
Kings Of Leon, digne de la "boucherie héroïque" de Voltaire, nous offre une Beautiful War impeccable qui concurrence sévèrement le On The Chin final.
Je vous laisse avec le clip de Supersoaker, qui prolonge l'esthétique vintage de la pochette,
Enjoy... & play it louder!!
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